L’automne a décliné l’astre de son diapason,
Et les feuilles pleurent la morte saison,
En glissant sur le sol pour le parer d’une toison
D’un patchwork aux tons chauds et rubiconds,
dépouillés et en proie aux frissons.
Les branches patientent que la nouvelle génération
Naisse à la vie en ses bourgeons
Par la chimie de la sève propulsée dans le tronc.
A l’heure où les chaumières sont blotties au tison ,
Que le cycle du soleil se prête pour compagnon.
A la terre qu’il carressera de ses rayons
Afin que les fleurs et autre végétation
imprimées en toile de fond
Soufflent au cœur de la raison
L’éternel retour des autres saisons.


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