Comme un linge qui pèse et qui pend sur un fil
Il balance en rêvant des rêves inutiles.
Comme un enfant perdu que l'on prend par la main,
Il marche sans rien dire pour croire en son destin.
Comme un silence éteint sans signification,
Il attend la réforme à sa pâle illusion.
Depuis longtemps déjà le soleil s'est levé,
Sa lumière sans détour éclaire sa pauvreté.
Une journée pareille aux autres qui s'ajoute,
Des bijoux pour Madame et du sang sur ma route.
Et frappent les marteaux sur les clous des cercueils,
Le faste pour les uns, pour les autres le deuil.
Comme un fauteuil ouvert qui dort dans le salon,
Comme un avare aigri qui ferme sa maison,
Comme un estomac lourd à la place du coeur,
Comme un balancier d'or qui ne marque plus l'heure,
Il stagne !

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