Dans la brume timide
Des matins de l’esprit
Ma voix s’est fait limpide
Pour que perce mon cri.
Sur le nuage bleu
Et dans le coeur du monde
Ma révolte a pris feu
Pour que le ciel gronde.

Nous sommes là pourtant
Et vous ne voyez rien
Nos cœurs frappent le sang
Des souvenirs anciens.
Nous sommes là souvent
Et les hommes là s’effacent
Nos âmes ont peur du temps qui détruit notre espace.

Sur le matin des hommes
Je crie notre survie
Aux croque-morts des pommes
Dont la pulpe a terni.
Frappent, frappent les âmes
Plus belles que jamais
Sur les murs d’un drame
Qui sans cesse se tait.

Nous sommes là pourtant
Et vous ne voyez rien
Nos cœurs frappent le sang
Des souvenirs anciens.
Nous sommes là souvent
Et les hommes là s’effacent
Nos âmes ont peur du temps
Qui détruit notre espace.

Nous vous regardons vivre
En souffrant d’être seuls
Qu’il vienne et nous délivre
De ce titre linceul.
Cet homme qui écoute
Mon cœur à vous aimer
En arrachant son doute
A son éternité.

Nous sommes là pourtant
Et vous ne voyez rien
Nos cœurs frappent le sang
Des souvenirs anciens.
Nous sommes là souvent
Et les hommes là s’effacent
Devant ce qui pourtant
Deviendra leur futur.


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